Vincent : J’ai commencé une école de cinéma il y a quelques années, mais je n’ai pas vraiment appris ce que je voulais savoir, ce dont j’avais besoin, je me suis donc mis en quête de quelque chose de meilleur pour moi. Je m’apprête à entrer dans une formation d’animateur 3D à l’université. Après cela, je m’engagerai certainement dans un cursus rapide en cinématographie. En ce qui concerne le travail, j’ai travaillé dans un Apple Store pendant un moment, mais je n’ai pas travaillé dans l’industrie cinématographique. Jusqu’à maintenant faire des films n’a été qu’un passe-temps et une passion, un jour peut être ça sera mon travail.
Vincent : Les Sims, le jeu, a toujours été l’un de mes préférés, peut-être parce que l’on peut créer tout ce que l’on veut, ou peut être parce que l’on peut jouer six heures sans même voir le temps passer. Dans les Sims il y a une multitude de façon d’étendre l’expérience de jeu de base. Il y a des mods (NDLR : des modules supplémentaires que l’on installe sur le jeu) pour réaliser différents éclairages, utiliser différents personnages et objets pour construire vos propre pièces, comme des châteaux ou des anciennes ruines. C’est à partir de ce point qu’on se rend compte des possibilités de ce « moteur de jeu ». Au final, on obtient le « jeu » que j’ai aujourd’hui, une immense cour de récréation digitale, attendant sagement que je me lance dans un nouveau projet. Le moment que j’ai préféré durant la réalisation de ce film c’était lorsque mon partenaire et moi étions assis l’un à côté de l’autre, que nous buvions des litres de café tout en essayant de tenter des choses jamais réalisées avec le moteur des Sims. Je vis en Hollande, il vit à Paris, la distance est considérable. Mais ça ne nous a pas gêné. Ces moments étaient les meilleurs et les scènes que nous avons réalisées étaient vraiment parfaites. C’était magique. J’aime aussi l’étape de pré-production. C’est un temps où vous pouvez avancer toutes les idées possibles et imaginables, en rejeter certaines, vous finissez par réécrire beaucoup. C’est la phase la plus créative de toute la production.
Vincent : Oui, j’envisage une autre collaboration avec Augustin et aussi un projet en solo. La suite de Tomb Raider : Downfall et pour le projet solo, un retour dans le passé. Un film sur un ton beaucoup plus sombre et brute tout en conservant une certaine élégance et un esthétisme. Je continuerai d’utiliser les mêmes moyens de production. J’ai même déjà commencé à créer des éléments pour le film, comme les lieux et les personnages. Peut être qu’un jour nous utiliserons un autre moteur, mais pour l’instant il nous convient.
Vincent : Comme dit juste avant, nous travaillons sur la suite de Downfall. Lara Croft doit comprendre les secrets qu’elle a découvert durant le premier film alors qu’elle se retrouve dans des endroits mythiques. Il suivra le ton de Rise of the Tomb Raider. L’autre projet sera Tomb Raider et l’Ange des Ténèbres II. Il suivra les événements que l’on peut trouver dans les scripts du jeu. Il mettra en scène une grande ville et un environnement plus urbain avec des anciens et des nouveaux personnages. Un réel hommage pour l’Ange des Ténèbres.
Vincent : Tomb Raider : L’Ange des ténèbres est mon préféré. Bien que Legend ait toute mon attention, AOD a une place spéciale dans mon coeur. L’histoire est vraiment différente et emmène le joueur dans des endroits inconnus. Si seulement ils avaient pu finir le jeu comme ils le voulaient…
Vincent : Plus qu’excité pour Rise ! Je suis sûr qu’il va m’époustoufler. De ce que j’ai pu voir, ça sera une suite digne du Reboot. J’ai hâte d’y être et de récupérer le jeu dans quelques jours. Je vais y jouer jusqu’à ma mort probablement.
Le film Tomb Raider : Downfall réalisé par Augustin et Vincent est déjà disponible sur Youtube . Vous pouvez suivre Vincent et Augustin sur leur chaîne Youtube respective et vous tenir au courant de l’actualité autour de leur film sur leur page Facebook.
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